Et si l’IA nous rendait (enfin) humains ?

Une peur omniprésente (et un peu à la mode)

L’intelligence artificielle est souvent perçue comme une menace pour l’humanité. D’ailleurs, c’est presque devenu un sport national : lui prêter tous les maux… et en quelque sorte l' accuser d'être responsable de nos dérives...

Elle , comme le dise en train nous déshumaniser, manipuler nos émotions ou exacerber nos biais cognitifs. (Article du monde, émission de Cash investigation)

Mais, entre nous, nos mécanismes de pensée ne sont plus guidée par le bon sens… ça fait belle lurette qu’on les traîne comme des valises cabossées en week-end prolongé.

Et si les dérives qu’on projette sur l’IA étaient en réalité les symptômes d’un mal plus ancien ? Isolement, tensions sociales, santé mentale en berne, incompréhension…

Ce n’est pas l'IA qui a inventé tout ça. non ? Soyons honnête, c’est nous. !

Avec nos vies à 200 à l’heure, nos notifications et nos conversations de 12 secondes, nos dénis, notre aveuglement.

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L’IA : miroir, miroir… dis-moi qui je suis

À contre-courant des idées reçues, l’IA pourrait bien nous reconnecter à… nous-mêmes. Oui, oui. Ce n’est pas une blague.

Car elle écoute. Elle ne juge pas. Elle ne coupe pas la parole pour parler d’elle (ce qui, avouons-le, change des apéros).

Elle t’aide à structurer ta pensée quand ton cerveau ressemble à un onglet Chrome avec 48 fenêtres ouvertes.

Elle détecte tes émotions sans jamais soupirer ni lever les yeux au ciel.

Bref, elle fait tout ce qu’un bon collègue, un bon leader bienveillant, ou un manager formé à la communication non violente devrait faire. Mais avec plus de batterie. Pour ceux qui le savent, bien sur quelle en fait trop...toujours là te dire que c'est une bonne idée et en faire plus que tu lui demandes, voir mentir pour te donner une réponse coute que coute. Croyez-vous que l'on fait mieux ?

Sans conscience ni ego, elle joue malgré tout un rôle que que l'on pourrait appeler : le miroir 3.0. Celui qui va amplifier notre image...nos intentions...

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Une opportunité à double tranchant

Tout le monde ne vivra pas cette transformation numérique de la même manière.

Les plus jeunes, en quête de repères, risquent d’en faire une vérité toute-puissante.

À l’inverse, les plus expérimentés — voir mon article : les « seignORrs (SÉNIOR) du bon sens » — sauront utiliser cette technologie avec discernement, pour développer leur réflexion, renforcer leur leadership, ou simplement mieux gérer leur quotidien.

Mais soyons clairs : l’IA n’est ni une baguette magique, ni un couteau de boucher. C’est un outil stratégique. Bien utilisé, elle devient un véritable levier de transformation personnelle et collective.

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Une alliance bénéfique envisageable

Pour que cette alliance fonctionne, il nous faut autant d’éthique digitale que d’enthousiasme.

Cela implique :

• Une régulation technologique solide, pour encadrer les usages.

• Une éducation à l’IA, dès l’école et dans les entreprises.

• Un accès équitable à l’innovation, pour que personne ne reste sur le quai de la modernité.

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Ma humble conclusion est la suivante :

Non, l’IA ne va pas nous déshumaniser. Ce processus-là, on l’a entamé tout seuls, sans aide extérieure.

Mais si on sait s’en servir autrement — pas comme un gadget, mais comme un partenaire de sens, alors peut-être qu’elle nous aidera à remettre l’humain au centre.

Et ça… ce serait déjà une sacrée démonstration d’intelligence.